Les États membres de la CEDEAO se réunissent pour une position commune dans le cadre de la préparation de la 8ème réunion du Programme des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre UN PoA
Participants à la cérémonie d'ouverture de la réunion régionale pour formuler une position commune des États membres de la CEDEAO dans le cadre de la 8e réunion biennale des États sur le Programme d'action des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre (UN PoA)
Dakar, 15 juin - La Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à travers le division des armes légères organise une réunion régionale à Dakar Sénégal du mercredi 15 au jeudi 16, visant à aider les États membres de la CEDEAO à avoir une position commune à la huitième réunion biennale des États (BMS8) sur le Programme d'action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects (UN PoA).
Le BMS8, qui se tiendra à New York du 27 juin au 1er juillet, devrait aboutir à l'adoption à l'unanimité d'un document final, dans le but d'endiguer les menaces liées à cette catégorie d'armes. Représentant de la CEDEAO, Joseph Piex Ahoba, s'est dit optimiste sur le fait que la réunion déboucherait sur une position commune des États membres de la CEDEAO.
Le chef de mission adjoint à l'ambassade d'Allemagne à Dakar, Theodor Proffe, a salué les efforts de cette organisation ouest-africaine pour renforcer le contrôle des ALPC. En tant que partenaire, a-t-il dit, son pays soutient tous les gouvernements de la région en ce qui concerne le contrôle des armes légères et de petit calibre.
Amaury Hoste, Chef de l'Entité Gouvernance et Stabilité à la Délégation de l'Union Européenne au Sénégal, souligne que pour l'UE, le Programme d'Action des Nations Unies et le traçage international restent le point de départ essentiel de toute nouvelle action concernant les ALPC illicites au niveau national, niveau régional et international.
L'UE souhaite que cette réunion débouche sur la création d'un groupe d'experts techniques "à composition non limitée", capable de "garantir l'efficacité et l'application de l'instrument international". Il estime qu'il est de la "responsabilité commune" des Etats de "lancer ce processus et de le rendre opérationnel".
Cette réunion a été organisée par le biais du projet Crime Organisé: Réponse de l'Afrique de l'Ouest Contre le Traffic (OCWAR - T) qui est un programme de la CEDEAO cofinancé par l'Union européenne et le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne.
Pour plus d'informations sur le projet OCWAR-T :
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